# Santé
# Soignants
publié le 24 juillet 2025
Les agressions envers les professionnels de santé se multiplient. Le Conseil national de l’Ordre a été auditionné au Sénat dans le cadre du projet de loi visant à renforcer la sécurité des soignants, notamment ceux exerçant en cabinet libéral.
Le message est clair : tous les professionnels de santé doivent bénéficier des mêmes droits s’ils sont victimes de violences. Qu’importe leur statut ou leur mode d’exercice. Une revendication essentielle afin de garantir une véritable équité dans la protection juridique des soignants.
Parmi les mesures proposées, on retient notamment la possibilité pour les Ordres professionnels de porter plainte à la place des praticiens agressés. Une mesure qui permettrait d’agir plus rapidement tout en protégeant les victimes de potentielles représailles.
Autre proposition importante : permettre aux soignants de déclarer l’adresse de leur conseil départemental de l’Ordre au lieu de leur adresse personnelle lors du dépôt de plainte. Une mesure de bon sens qui vise à préserver leur sécurité et leur anonymat.
En revanche, la demande de mise en place d’une mesure d’éloignement automatique de l’agresseur n’a pas été retenue par les sénateurs. Une déception pour l’Ordre, qui estimait cette disposition cruciale pour prévenir les récidives et protéger les professionnels sur le terrain.
La prise de parole de l’Ordre montre une volonté de faire évoluer les textes. Cela amènerait une meilleure reconnaissance et une protection renforcée des soignants. Donc si certaines propositions avancent, le chemin vers une sécurité optimale reste encore à parcourir.
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